Ce 8 mai, la France commémore le 77e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Signée en deux temps, la capitulation de l’armée du Reich a mis fin à un conflit qui fit plus de 36 millions de morts sur le continent.
Le 8 Mai commémore la capitulation de l'Allemagne en 1945. Il donne lieu à des célébrations dans toute la France.
Le 8 Mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953.
Le Président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par décret du 11 avril 1959.
En 1975, pour se placer dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne, le Président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945.
C'est à la demande du Président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié et chômé seront rétabli par la loi du 2 Octobre 1981.
"Il n'y a pas de sciences ou de vertus qui vaillent une goutte de sang"
(Honoré de Balzac)
"On n'apprend pas à mourir en tuant les autres"
(Chateaubriand)
"On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix" (Albert Brie)
"La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice"
(Baruch Spinoza)
Le Chant des partisans,
ou Chant de la libération, est l’hymne de la Résistance française durant l’occupation par l’Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale.
La musique, initialement composée en 1941 sur un texte russe, est due à la Française Anna Marly, ancienne émigrée russe qui en 1940 avait quitté la France pour Londres.
Le 17 mai 1943, la mélodie, sifflée, devient l'indicatif d'une émission de la France libre diffusée par la BBC, indicatif d’une émission du Général de Gaulle.
Les paroles en français sont écrites le 30 mai 1943 par Joseph Kessel, également d’origine russe, et son neveu Maurice Druon qui venaient tous deux de rejoindre les Forces françaises libres.
Germaine Sablon, alors compagne de Kessel, en sera la créatrice en l'interprétant dès le lendemain dans le film de propagande « Three Songs about Resistance.»
Le manuscrit original, apporté clandestinement en France en juillet 1943, est classé monument historique.
Comment a été choisi le cercueil du Soldat Inconnu ?
Auguste Thin, né à Cherbourg le 12 juillet 18991 et mort à Beauvais le 1 avril 1982, est un ancien poilu, combattant français de la Première Guerre mondiale.
Le 10 novembre 1920, alors âgé de 21 ans, il fut choisi pour désigner l'un des huit cercueils anonymes disposés dans la citadelle de Verdun, qui serait placé le lendemain dans la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe à Paris ;
cette inhumation eut lieu le 28 janvier 1921.
Pour ce choix, l'armée avait sélectionné les dépouilles de huit soldats inconnus, morts au combat sous uniforme français sur les principaux lieux de batailles de la Première Guerre mondiale (Flandres, Artois, Somme, Île-de-France, Chemin des Dames, Champagne, Verdun et Lorraine).
Il avait été décidé qu'« un ancien poilu » de deuxième classe, le plus méritant possible» désignerait l'un des huit cercueils exposés dans une galerie de la citadelle de Verdun pour être inhumé.
Le soldat initialement pressenti, un Martiniquais affecté au même régiment qu'Auguste, fut atteint de typhoïde et hospitalisé à quelques heures de la cérémonie. Il était impératif de trouver un autre deuxième classe ayant fait la guerre pour accomplir cette tâche.
Le soldat Auguste Thin fut alors choisi car il était pupille de la Nation et le plus jeune engagé volontaire de son régiment.
Le 10 novembre 1920, André Maginot, Ministre des Pensions lui tend un bouquet d’oeillets qu’il doit déposer sur l’un des 8 cercueils anonymes sélectionnés.
Auguste s’arrête devant le 6e et désigne ainsi le Soldat Inconnu, devenu le symbole de tous ceux tombés pour la France :
le sixième, car la somme des chiffres de son régiment, le 123, donne 6 et Auguste appartenait au 6e Corps.
"Moins de haine, moins de guerre
Moins de larmes et moins de sang,
Moins d'espoir d'être puissant,
Moins de pouvoir et moins d'argent,
Et plus de sentiments"
(Michel Berger)
Le 8 Mai commémore la capitulation de l'Allemagne en 1945. Il donne lieu à des célébrations dans toute la France.
Le 8 Mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953.
Le Président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par décret du 11 avril 1959.
En 1975, pour se placer dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne, le Président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945.
C'est à la demande du Président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié et chômé seront rétabli par la loi du 2 Octobre 1981.
"Il n'y a pas de sciences ou de vertus qui vaillent une goutte de sang"
(Honoré de Balzac)
"On n'apprend pas à mourir en tuant les autres"
(Chateaubriand)
"On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix" (Albert Brie)
"La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice"
(Baruch Spinoza)
Le Chant des partisans,
ou Chant de la libération, est l’hymne de la Résistance française durant l’occupation par l’Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale.
La musique, initialement composée en 1941 sur un texte russe, est due à la Française Anna Marly, ancienne émigrée russe qui en 1940 avait quitté la France pour Londres.
Le 17 mai 1943, la mélodie, sifflée, devient l'indicatif d'une émission de la France libre diffusée par la BBC, indicatif d’une émission du Général de Gaulle.
Les paroles en français sont écrites le 30 mai 1943 par Joseph Kessel, également d’origine russe, et son neveu Maurice Druon qui venaient tous deux de rejoindre les Forces françaises libres.
Germaine Sablon, alors compagne de Kessel, en sera la créatrice en l'interprétant dès le lendemain dans le film de propagande « Three Songs about Resistance.»
Le manuscrit original, apporté clandestinement en France en juillet 1943, est classé monument historique.
Comment a été choisi le cercueil du Soldat Inconnu ?
Auguste Thin, né à Cherbourg le 12 juillet 18991 et mort à Beauvais le 1 avril 1982, est un ancien poilu, combattant français de la Première Guerre mondiale.
Le 10 novembre 1920, alors âgé de 21 ans, il fut choisi pour désigner l'un des huit cercueils anonymes disposés dans la citadelle de Verdun, qui serait placé le lendemain dans la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe à Paris ;
cette inhumation eut lieu le 28 janvier 1921.
Pour ce choix, l'armée avait sélectionné les dépouilles de huit soldats inconnus, morts au combat sous uniforme français sur les principaux lieux de batailles de la Première Guerre mondiale (Flandres, Artois, Somme, Île-de-France, Chemin des Dames, Champagne, Verdun et Lorraine).
Il avait été décidé qu'« un ancien poilu » de deuxième classe, le plus méritant possible» désignerait l'un des huit cercueils exposés dans une galerie de la citadelle de Verdun pour être inhumé.
Le soldat initialement pressenti, un Martiniquais affecté au même régiment qu'Auguste, fut atteint de typhoïde et hospitalisé à quelques heures de la cérémonie. Il était impératif de trouver un autre deuxième classe ayant fait la guerre pour accomplir cette tâche.
Le soldat Auguste Thin fut alors choisi car il était pupille de la Nation et le plus jeune engagé volontaire de son régiment.
Le 10 novembre 1920, André Maginot, Ministre des Pensions lui tend un bouquet d’oeillets qu’il doit déposer sur l’un des 8 cercueils anonymes sélectionnés.
Auguste s’arrête devant le 6e et désigne ainsi le Soldat Inconnu, devenu le symbole de tous ceux tombés pour la France :
le sixième, car la somme des chiffres de son régiment, le 123, donne 6 et Auguste appartenait au 6e Corps.
"Moins de haine, moins de guerre
Moins de larmes et moins de sang,
Moins d'espoir d'être puissant,
Moins de pouvoir et moins d'argent,
Et plus de sentiments"
(Michel Berger)