du latin "Martius" : mois du calendrier romain dédié à Mars, dieu de la guerre.
C'était le premier mois de l'année romaine, jusqu'à l'institution du calendrier julien, en 46 avant Jésus-Christ.
"Martis dies" est le jour de Mars : le mardi
"Germinal", le mois de la germination, commençait vers le 21 mars dans le calendrier républicain.
On fête le retour des oiseaux migrateurs et les premiers chants : merle, coucou, alouette, hirondelle... Même si "Une hirondelle ne fait pas le printemps"!!
"Quand Mars entre comme un mouton, il sort comme un lion"
"Mars venteux, vergers pommeux
"Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de Mars"
"C'est en Mars que le Printemps chante et que le rhumatisme augmente"
MARS :
"Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume des rayons.
Le vent caresse, les bourgeons,
Si longuement, qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à dire,
Que dans les jardins en délire,
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons..."
(Maurice Carême)
"Mars qui rit, malgré les averses, prépare en secret le printemps"
Fleurs de printemps sont fruits d'automne"
Mars
« En mars, quand s’achève l’hiver,
Que la campagne renaissante
Ressemble à la convalescente
Dont le premier sourire est cher ;
Quand l’azur, tout frileux encore,
Est de neige éparse mêlé,
Et que midi, frais et voilé,
Revêt une blancheur d’aurore ;
Quand l’air doux dissout la torpeur
Des eaux qui se changeaient en marbres ;
Quand la feuille aux pointes des arbres
Suspend une verte vapeur ;
Et quand la femme est deux fois belle,
Belle de la candeur du jour,
Et du réveil de notre amour
Où sa pudeur se renouvelle,
Oh ! Ne devrais-je pas saisir
Dans leur vol ces rares journées
Qui sont les matins des années
Et la jeunesse du désir ?
Mais je les goûte avec tristesse ;
Tel un hibou, quand l’aube luit,
Roulant ses grands yeux pleins de nuit,
Craint la lumière qui les blesse,
Tel, sortant du deuil hivernal,
J’ouvre de grands yeux encore ivres
Du songe obscur et vain des livres,
Et la nature me fait mal. »
(René-François Sully Prudhomme.)
C'était le premier mois de l'année romaine, jusqu'à l'institution du calendrier julien, en 46 avant Jésus-Christ.
"Martis dies" est le jour de Mars : le mardi
"Germinal", le mois de la germination, commençait vers le 21 mars dans le calendrier républicain.
On fête le retour des oiseaux migrateurs et les premiers chants : merle, coucou, alouette, hirondelle... Même si "Une hirondelle ne fait pas le printemps"!!
"Quand Mars entre comme un mouton, il sort comme un lion"
"Mars venteux, vergers pommeux
"Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de Mars"
"C'est en Mars que le Printemps chante et que le rhumatisme augmente"
MARS :
"Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume des rayons.
Le vent caresse, les bourgeons,
Si longuement, qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à dire,
Que dans les jardins en délire,
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons..."
(Maurice Carême)
"Mars qui rit, malgré les averses, prépare en secret le printemps"
Fleurs de printemps sont fruits d'automne"
Mars
« En mars, quand s’achève l’hiver,
Que la campagne renaissante
Ressemble à la convalescente
Dont le premier sourire est cher ;
Quand l’azur, tout frileux encore,
Est de neige éparse mêlé,
Et que midi, frais et voilé,
Revêt une blancheur d’aurore ;
Quand l’air doux dissout la torpeur
Des eaux qui se changeaient en marbres ;
Quand la feuille aux pointes des arbres
Suspend une verte vapeur ;
Et quand la femme est deux fois belle,
Belle de la candeur du jour,
Et du réveil de notre amour
Où sa pudeur se renouvelle,
Oh ! Ne devrais-je pas saisir
Dans leur vol ces rares journées
Qui sont les matins des années
Et la jeunesse du désir ?
Mais je les goûte avec tristesse ;
Tel un hibou, quand l’aube luit,
Roulant ses grands yeux pleins de nuit,
Craint la lumière qui les blesse,
Tel, sortant du deuil hivernal,
J’ouvre de grands yeux encore ivres
Du songe obscur et vain des livres,
Et la nature me fait mal. »
(René-François Sully Prudhomme.)