Ce 11 Novembre 2021 sera marqué par l’adieu au dernier Compagnon de la Libération HUBERT GERMAIN, hommage solennel au 1038 Compagnons de la Libération dont on ne compte que six femmes.
Un compagnon de la Libération est un membre de l'ordre de la Libération, créé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle en tant que « chef des Français libres » pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire ».
L'ordre est forclos depuis 1946.
Le Mont Valérien, nécropole de la France libre
Hubert Germain, dernier représentant des compagnons de la Libération décédé le 12 octobre dernier, à l'âge de 101 ans, reposera au Mont Valérien, principal lieu d'exécution de résistants et d'otages durant la Seconde guerre mondiale.
Ce Mémorial de la France combattante, monument solennel inauguré le 18 juin 1960 par le général de Gaulle dans une clairière située à Suresnes (Hauts-de-Seine), à l'ouest de Paris, est devenu le haut lieu de mémoire de la France libre. Catholiques, juifs ou athées, Français, Arméniens, Espagnols, Hongrois, Polonais, Italiens et même Allemands: plus de 1000 fusillés sont tombés au Mont Valérien.
Lundi 11 NOVEMBRE 1918, à 11 h : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée :
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15 du matin, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
L'armistice (arrêt des combats) est donc signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la « der des der »...
Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »
L'armistice est conclu pour 36 jours mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919, à Versailles.
La tombe du Soldat Inconnu
En France, une tombe du Soldat inconnu a été installée sous l'Arc de triomphe de la place de l'Étoile à Paris le 11 novembre 1920.
Il s'agit d'un soldat non identifié (reconnu français), qui représente tous les soldats tués au cours de la Première Guerre mondiale.
En 1923, une flamme éternelle est allumée ; elle est ravivée tous les soirs à 18 h 30 (cérémonie débutant vers 18 h 00).
La sépulture, entourée de bornes de métal noir reliées entre elles par des chaînes, se compose d'une dalle de granite de Vire sur laquelle est inscrite l'épitaphe « ici repose un soldat français mort pour la patrie — 1914 - 1918».
Après la Seconde Guerre mondiale, en vue qu'il soit apposé à l'entrée du mémorial, les Alliés font don à la France d'un bouclier de bronze portant en son cœur un glaive enflammé, à la gloire des armées françaises et en mémoire de la Libération de Paris.
Un compagnon de la Libération est un membre de l'ordre de la Libération, créé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle en tant que « chef des Français libres » pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire ».
L'ordre est forclos depuis 1946.
Le Mont Valérien, nécropole de la France libre
Hubert Germain, dernier représentant des compagnons de la Libération décédé le 12 octobre dernier, à l'âge de 101 ans, reposera au Mont Valérien, principal lieu d'exécution de résistants et d'otages durant la Seconde guerre mondiale.
Ce Mémorial de la France combattante, monument solennel inauguré le 18 juin 1960 par le général de Gaulle dans une clairière située à Suresnes (Hauts-de-Seine), à l'ouest de Paris, est devenu le haut lieu de mémoire de la France libre. Catholiques, juifs ou athées, Français, Arméniens, Espagnols, Hongrois, Polonais, Italiens et même Allemands: plus de 1000 fusillés sont tombés au Mont Valérien.
Lundi 11 NOVEMBRE 1918, à 11 h : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée :
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15 du matin, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
L'armistice (arrêt des combats) est donc signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la « der des der »...
Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »
L'armistice est conclu pour 36 jours mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919, à Versailles.
La tombe du Soldat Inconnu
En France, une tombe du Soldat inconnu a été installée sous l'Arc de triomphe de la place de l'Étoile à Paris le 11 novembre 1920.
Il s'agit d'un soldat non identifié (reconnu français), qui représente tous les soldats tués au cours de la Première Guerre mondiale.
En 1923, une flamme éternelle est allumée ; elle est ravivée tous les soirs à 18 h 30 (cérémonie débutant vers 18 h 00).
La sépulture, entourée de bornes de métal noir reliées entre elles par des chaînes, se compose d'une dalle de granite de Vire sur laquelle est inscrite l'épitaphe « ici repose un soldat français mort pour la patrie — 1914 - 1918».
Après la Seconde Guerre mondiale, en vue qu'il soit apposé à l'entrée du mémorial, les Alliés font don à la France d'un bouclier de bronze portant en son cœur un glaive enflammé, à la gloire des armées françaises et en mémoire de la Libération de Paris.